Reproduire des images en couleur représente souvent un défi de taille pour les photographes ou les artistes qui souhaitent publier un recueil de leurs créations. Entreprendre un tel projet nécessite en effet une préparation rigoureuse, dans laquelle aucun détail ne peut être laissé au hasard.

Dans un article précédent, nous vous avons démontré qu’il était impossible d’obtenir un résultat identique sur votre écran et sur le papier. Pour résumer, vous devrez traiter la question des conversions entre les différents profils couleur de chaque outil que vous utilisez pour conserver une cohérence entre les différents supports.

Dans cet article, nous allons vous proposer une méthode pour cela. Cette suite d’articles a été entreprise afin de vous aider à ne plus subir les contraintes de la technique, mais au contraire à les maîtriser.

Comment partir du bon pied

Pour publier un livre de qualité, et mettre en valeur vos différentes créations sur le papier, vous pouvez dès aujourd’hui commencer à intégrer les bonnes pratiques à votre routine de travail. Plus vous soignerez le sujet de la reproduction des couleurs en amont dans votre processus, meilleurs seront les résultats que vous obtiendrez.

Faut-il photographier en sRVB, Adobe RVB… ou RAW ?

Sur votre appareil photo, vous avez peut-être déjà choisi l’espace colorimétrique avec lequel vous travaillez : sRVB ou Adobe RVB. L’espace sRVB est certes plus restreint, mais il a l’avantage d’être utilisé par la plupart des appareils (écrans, tablettes, téléphones). C’est le profil qui s’applique par défaut aux fichiers JPEG. On estime que 99% des écrans utilisent un profil sRVB. Comme un écran sRVB n’affiche que 76 % de l’espace Adobe RVB, vous pourriez en déduire qu’il vaut mieux choisir l’espace Adobe RVB. Eh bien, ce n’est pas si évident que cela !

Si vous photographiez au format RAW*, peu importe l’espace que vous choisirez car une conversion de l’espace colorimétrique sera appliquée à votre fichier RAW lors de son importation dans votre logiciel de traitement. Avec les logiciels Lightroom et Photoshop, vos photos seront importées dans l’espace colorimétrique utilisé par Adobe : le ProPhoto RVB qui est encore plus large que l’Adobe RVB. Et si un jour la technologie nous permettait d’obtenir des couples imprimante/papier à large gamut et pourquoi pas des écrans PhotoPro RVB, le RAW vous permettrait de redécouvrir des nuances que vous n’avez jamais perçues dans vos images. En effet, vos fichiers contiennent plus d’informations que vous n’en voyez sur vos écrans. Le fait de ne pas visualiser une couleur ne signifie pas qu’elle ne se trouve pas dans votre fichier, mais plutôt que vous n’êtes pas capable de la voir.

*Fichier RAW : fichier contenant les données image non compressées et non traitées capturées par un appareil photo numérique ou par les capteurs d’un scanner. Les prises de vue au format RAW capturent un niveau de détail élevé, produisent des fichiers volumineux et offrent une qualité sans perte. Les données d’image directes permettent de démarrer avec une image de qualité pouvant être retouchée, convertie et compressée de façon non destructive.

Source : Adobe

Pour résumer :

  • Si vous photographiez dans l’espace sRVB, vos images seront immédiatement en phase avec la quasi totalité des écrans, tablettes et téléphones intelligents ;
  • Si au contraire vous choisissez l’espace Adobe RVB dans votre boîtier alors que votre écran est un sRVB, vos images vous sembleront ternes. Vous devrez alors convertir vos fichiers RAW en sRVB, ce qui semble absurde.
  • Dans tous les cas, un photographe exigeant devrait toujours utiliser le format RAW.

Le traitement des images

Après la prise de vue, l’importation de photos sur un ordinateur constitue la seconde étape majeure dans le processus de publication d’un livre d’images en couleurs. Il est très important que vous ayez une certaine maîtrise des outils pour faire de la technologie une alliée dans votre projet.

Source : Apple

Pour mieux vous rendre compte des différences de gamut, vous pouvez utiliser l’outil ColorSync d’Apple pour visualiser les différents espaces chromatiques (ou appliquer un profil ICC si vous utilisez Windows). En comparant l’espace Adobe RVB avec le sRVB, vous constaterez immédiatement que le premier est le plus vaste et qu’il contient notamment une gamme de verts et de rouges nettement plus riche que le sRVB. Avec cet outil, vous pourrez également comparer le gamut de votre écran avec ceux des papiers que vous aurez sélectionnés. Vous remarquerez ainsi que les papiers n’ont pas tous les mêmes capacités de reproduction des couleurs.

Comment choisir le bon écran pour traiter ses images

L’espace sRVB permet d’afficher 2,5 millions de couleurs alors que votre œil n’en perçoit vraisemblablement qu’un million, comme c’est le cas pour la plupart des gens. Si vous faites fréquemment des tirages d’art et que vous en avez les moyens, vous pouvez bien-sûr investir dans un écran Adobe RVB, cet espace couleur se rapprochant effectivement mieux de l’espace des presses jet d’encre.

L’espace Adobe RVB permet d’afficher des couleurs plus saturées dans les verts et les rouges. La question que vous devez donc vous poser avant d’investir dans un écran de type Adobe RVB, est la suivante : est-ce que vos images contiennent ces couleurs particulièrement saturées que vous devez visualiser ? Si par exemple vous photographiez des mannequins qui portent des robes faites dans des tissus aux couleurs particulièrement saturées, vous devrez envisager l’achat d’un écran qui utilise l’espace Adobe RVB. Si au lieu d’imprimer vos images sur des imprimantes jet d’encre pour les tirages d’art, vous les diffusez surtout sur le web, alors le sRVB est tout à fait suffisant.

Si vous voulez en savoir plus, lisez l’article d’Arnaud Frisch : “Comment bien choisir son écran photo”.

En conclusion, un écran sRVB c’est très bien ! Un écran Adobe RVB, c’est nettement plus cher et si vous ne possédez pas une pleine maîtrise de la chaîne graphique, il vaut peut-être mieux que vous dépensiez votre argent d’une autre façon. De manière générale, appuyez-vous toujours en priorité sur vos compétences plutôt que sur les qualités de votre matériel.

Conseil : Il est recommandé de ne pas utiliser votre ordinateur portable pour travailler sur vos photos, car ce type d’écran peut être instable et ne dispose habituellement que d’un angle de vision très réduit. Selon son inclinaison, vous ne verrez pas les couleurs de la même façon. Vous pouvez toutefois utiliser votre ordinateur portable pour trier vos photos sans problème.

La calibration de votre écran

La calibration de votre écran, c’est la clé de voûte de votre chaîne graphique. Votre écran doit constituer votre référence pour toute la suite de votre travail.

Le calibrage d’un écran sert à mesurer les couleurs qu’il est capable de reproduire. Calibrer sert également à identifier les dérives colorimétriques de votre écran. Car, même si vous avez acquis un écran haut de gamme, il y aura des écarts qui évolueront dans le temps. C’est pour cette raison qu’il faut calibrer son écran régulièrement.

Pour calibrer votre écran, vous devez acheter une sonde. C’est elle qui va vous permettre de créer le profil ICC de votre écran. Il existe de très bonnes sondes à des prix abordables : le coût des très bonnes sondes a été divisé à peu près par 20 depuis une quinzaine d’années. Nous vous conseillons l’utilisation d’un spectrophotomètre* : premièrement parce que c’est nettement plus précis qu’un colorimètre* et deuxièmement parce que les prix de ces équipements ne sont pas si élevés que ça. Le X-Rite i1Display Pro, qui est une référence dans le monde de la photo, coûte environ 250 $ US alors que son petit frère colorimètre, le X-Rite i1Display Studio Colorimeter coûte 170 $ US. Un si faible écart de prix ne justifie peut-être pas de vous priver d’un surcroît de précision.

Source : X-rite
*Colorimètre : outil de mesure colorimétrique trichromatique qui fournit une évaluation objective des caractéristiques de couleur à partir de la lumière traversant les filtres primaires du rouge, du vert et du bleu. Il simule la façon dont l’œil humain perçoit la couleur.
*Spectrophotomètre : instrument de mesure colorimétrique plus complexe qui tient compte de l’intensité lumineuse en fonction de la couleur. Il réalise une mesure colorimétrique sur tout le spectre, par opposition à la procédure trichromatique d’un colorimètre, et génère des données colorimétriques qui dépassent l’observation par l’œil humain.

Source : Datacolor
Si vous êtes un perfectionniste et que vous voulez également calibrer votre imprimante, le spectrophotomètre sera, de loin, la solution la plus sérieuse.

À quelle fréquence faut-il calibrer ?

Dépendamment de sa qualité et de son âge, votre écran devra être calibré plus ou moins fréquemment. Sur un bon écran, vous devrez le faire au moins une fois par mois, et plus souvent si votre écran est plutôt bas de gamme. Les professionnels le font même tous les jours.

À quoi sert un profil ICC ?

Source : Wikipedia

Le profil ICC (International Color Consortium) est un système de référence. Il s’agit d’une table qui contient à la fois les valeurs que votre équipement est capable d’afficher (le gamut) et les corrections de ses dérives. Certains disent que c’est la carte d’identité de l’équipement. Ce fichier vous permettra de traduire les coordonnées de chaque couleur de l’espace colorimétrique source, en l’occurrence de votre écran, en données chiffrées dans la norme de référence L*a*b. C’est à l’aide de cette table que le pilote de l’imprimante traduira les couleurs demandées en une couleur identique ou approchante selon son propre gamut.

Source : Wikipedia

Au Canada, nous sommes bien placés pour savoir qu’une traduction entre deux langues peut avoir des conséquences désagréables. Avec la couleur, c’est un peu la même chose : il faut éviter d’égarer des informations dans la conversion du fichier d’origine pour sa reproduction sur papier. En l’occurrence, votre meilleur interprète sera le profil ICC que vous allez générer à la fin de la procédure de calibration de votre écran.

Quelle est la différence entre un espace couleur et un profil ICC ?

Un espace couleur est une référence, indépendante des équipements. Pour la photo, il en existe quatre qui sont le sRVB, l’Adobe RVB, le ProPhoto RVB et l’espace Lab.Un profil ICC est un espace couleur qui intègre les caractéristiques colorimétriques d’un appareil photo, d’un écran ou d’un couple imprimante-papier. On dit qu’il est dépendant.

Les principaux espaces couleur en photographie

Les espaces couleur dont nous avons parlé, soit le sRVB, l’Adobe RVB, le ProPhoto RVB et l’espace L*a*b s’emboîtent un peu comme des poupées russes. Le sRVB est évidemment le plus petit, et ainsi de suite pour chacun des espaces.

Source : PH Learn
Petite précision sur les tailles respective des espaces : les écrans Adobe RVB ne couvrent jamais 100 % de cet espace, mais plutôt quelque chose de l’ordre de 97 %, contre 76 % pour un sRVB, ce qui ne veut pas dire que 24 % des couleurs de vos photos seront perdues car ces valeurs sont, en fait, assez peu utilisées dans la réalité. Vos photos ne contiennent pas forcément toutes les couleurs de l’arc en ciel.

Si vous avez investi dans un écran Adobe RVB, voici précisément ce qui va se passer avant et après votre travail de préparation des fichiers :

  • Si vous travaillez avec un boîtier numérique paramétré en sRVB et que vous avez choisi le format RAW, vous savez que vos photos seront converties dans le ProPhoto RVB lors de leur importation dans Lightroom ou Photoshop. La technologie actuelle des écrans ne permet pas d’afficher en ProPhoto RVB ;
  • Si vous exportez vos images pour l’impression chez un imprimeur qui utilise un espace couleur plus étroit que le vôtre, les couleurs les plus saturées seront converties en couleur moins saturées ;
  • Si vous imprimez sur une imprimante jet d’encre à 8, 10 ou 12 couleurs, avec un gamut relativement plus étendu, vous obtiendrez des couleurs plus saturées que la presse quatre couleurs de l’imprimeur.
Si vous travaillez avec un écran sRVB et que vous confiez vos impressions à un prestataire qui utilise exclusivement le profil Adobe RVB, vous pourrez très facilement choisir cet espace lors de l’exportation de votre fichier sans perte.

Un exemple de conversion d’un espace à un autre

Pour mieux comprendre le processus de conversion, faisons un petit exercice avec un vert le plus saturé et regardez bien le schéma ci-joint. La pointe du triangle sRVB située vers le haut (dans la zone verte) a les mêmes valeurs RVB que la pointe supérieure du triangle Adobe RVB. Et pourtant le vert situé dans la pointe du triangle Adobe RVB est nettement plus saturé. Pour le rouge et le bleu, les écarts sont moins importants, mais ils existent aussi. Si vous travaillez sans profil ICC et que vous passez d’un espace à l’autre sans conversion, par exemple du sRVB vers l’Adobe RVB, vous obtiendrez des résultats aléatoires et par conséquent décevants. En utilisant un profil ICC, certes votre vert sera plus jaune, mais vous resterez en contrôle, car vous reproduirez le vert le plus saturé possible dans l’espace sRVB.

Voici un exemple : la valeur 0R, 255V, 0B de l’espace Adobe RVB correspondra à la pointe du triangle (la couleur la plus verte) correspond à la valeur 0R, 255V, 0B de la pointe supérieure du triangle de l’espace sRVB. Vous comprenez donc que les valeurs RVB ne sont pas une référence en tant que telle si vous ne les associez pas à un espace couleur.

En résumé, il existe trois cas de figure lorsque vous créez un fichier pour l’impression :

1. La couleur visible sur votre écran est comprise dans le profil couleur de votre imprimante. C’est dans ce cas très simple à gérer, car les couleurs sont identiques. C’est ce qui se passe dans la plupart des cas ;
2. La couleur visible sur votre écran ne fait pas partie de l’espace colorimétrique reproductible par le couple imprimante-papier que vous avez choisi. Dans ce cas, le profil ICC établira la meilleure correspondance possible avec la couleur la plus ressemblante sur votre imprimante (lisez aussi l’encadré « Mode de rendu : relatif ou perception ? ») ;
3. Le couple imprimante-papier contient des couleurs qui sont au dehors de l’espace de votre écran : c’est particulièrement vrai pour les couleurs vertes. En fait l’espace colorimétrique du couple imprimante-papier est nettement plus complexe que celui d’un écran. Observez-le avec l’outil ColorSync d’Apple (ou en appliquant un profil ICC si vous utilisez Windows). Pourquoi vous parler de cela alors que votre image ne contient pas ces couleurs ? D’une part parce que c’est une réalité que vous devez connaître et d’autre part parce que si vous réalisez des tests avec des images différentes et sur plusieurs types de papier, vous constaterez qu’il y en a qui sont plus aptes à reproduire certaines couleurs. Vous pourriez par exemple utiliser un papier différent pour les photos de paysage, où la couleur verte occupe habituellement une large part du spectre. Testez et vous verrez !
Sur ce schéma, vous voyez en rouge l’espace d’un écran Art Graphique proche du sRVB, et en vert celui d’un couple imprimante-papier (papier brillant).

Vous voyez donc que vous allez devoir faire des compromis lors de l’impression. Cela vous demandera quelques essais, mais vous en apprendrez bien davantage sur l’art de l’impression que si vous vous reposez seulement sur les possibilités de votre équipement ou les « super pouvoirs » de votre imprimeur. Avec le temps vous ferez même des économies en obtenant un résultat satisfaisant du premier coup.

Mode de rendu : relatif ou perception ?

Si vous travaillez avec Lightroom ou Photoshop, il nous paraît important de vous parler du mode de rendu. Pour faire simple, retenez que si vous choisissez le mode perception, Lightroom convertira la couleur de votre espace de travail vers celui de votre imprimante en prenant soin que les couleurs adjacentes soient cohérentes avec elle. Alors qu’en mode relatif, Lightroom ne fera qu’une conversion ponctuelle pour chaque couleur. Cette seconde technique peut parfois créer des effets de bord disgracieux. Selon votre sensibilité artistique, et pour certains types d’images, il se peut que vous préfériez pourtant le mode relatif.

Les conseils additionnels de Rapido

Plus vos attentes en matière de reproduction des couleurs sont élevées, plus vous avez intérêt à mettre en place une chaîne de travail robuste. Des fichiers produits de façon rigoureuse donneront toujours de meilleurs résultats que des ajustements pratiqués en bout de chaîne. En augmentant votre contrôle sur la reproduction des couleurs, vous aurez une plus grande maîtrise sur votre travail créatif. C’est ce dont nous nous étions par exemple assurés lors de notre collaboration avec le photographe professionnel Pierre Gauthier, dont l’album photos en noir et blanc enrichi avait demandé un soin particulier.

Pierre Gauthier

Pour publier une image sur Internet : nous vous conseillons de toujours utiliser le profil sRVB au moment de l’exportation. Si vous ne le faites pas, c’est le navigateur qui s’en chargera à votre place et la qualité de votre image risque d’être altérée. Les modules d’exportation Lightroom et de Photoshop vous permettent d’ailleurs d’enregistrer tous vos paramètres d’exportation, ce qui est bien pratique pour que vos images intègrent toujours les mêmes réglages au moment de l’exportation.

Soignez votre environnement de travail : travaillez dans un environnement où la lumière est stable. Le mieux est de fermer les rideaux et d’éteindre toutes les lampes qui sont à moins de trois mètres de votre écran. L’auteur de ces lignes travaille quasiment dans le noir et de préférence très tôt le matin pour ne pas être dérangé par l’allumage de lumières dans la pièce par d’autres personnes.

Faites attention aux couleurs du fond de votre écran : privilégiez un noir proche d’une valeur de 50%. N’installez pas non plus votre écran devant un mur de couleur vive, car cela influencerait votre vision. Pour le comprendre, placez deux carrés de la même couleur, l’un sur un fond gris et l’autre sur un fond rouge. Vous vous rendrez compte que votre perception de la couleur sera vraiment différente.

Exemples de livres imprimés par Rapido

Conclusion : les 4 règles d’or du traitement d’images en couleurs

Vous l’aurez compris, rien ne peut être laissé au hasard quand il est question de faire passer vos images du support numérique au support papier. Nous avons tâché de vous fournir dans cet article de nombreux conseils à chaque étape du processus. S’il ne fallait en retenir que quelques uns, voici un rappel des incontournables :

1. Le premier paramètre sur lequel vous devez intervenir, c’est le FPH. Ne le cherchez pas dans les menus d’impression, vous ne l’y trouverez pas. Il est bien caché, quelque part dans votre cerveau. Le FPH c’est le « fichu paramètre humain » ! Il se nourrit essentiellement de nos préjugés et nous empêche de progresser. Comment mieux le contrôler ? En vous formant, en vous informant, en lisant régulièrement des articles sur le sujet. Le web contient tellement d’informations, de tutoriels, de forums et de formations en ligne, que vous trouverez toujours ce que vous cherchez.
2. Assurez-vous de calibrer votre écran avant de traiter vos images. Si vous traitez vos images sans avoir calibré votre écran, c’est un peu comme si vous vouliez traverser l’Atlantique sans boussole. Bon voyage !
3. Rappelez-vous que tout le monde perçoit les couleurs différemment, et qu’il en est de même pour tous les équipements, qui possèdent toujours un espace colorimétrique qui leur est propre. Si vous estimez que votre imprimeur n’a qu’à se débrouiller pour reproduire le résultat que vous espérez, vous risquez d’être déçu !
4. Harmonisez vos équipements. Pour parvenir à bon port, vous devrez accomplir un travail d’harmonisation des différents espaces colorimétriques de votre chaîne graphique, c’est-à-dire :

  • votre boîtier photo si vous êtes photographe ;
  • votre écran d’ordinateur ;
  • et votre imprimante ou la presse de votre imprimeur.

Guide d’impression

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